SERBOTEL 2017 – COMMUNIQUE DE PRESSE –

 

3 Questions à Olivier POTREL, Président de la Fédération des Artisans Charcutiers Traiteurs de Loire Atlantique

– Quels sont les défis aujourd’hui que doit relever la profession ?

Les défis à relever en 2017 :
– être visible pour que le métier ne disparaisse pas
– Apporter des solutions aux petits commerces des métiers de bouche pour le développement de leur affaire
– Proposer les meilleurs produits afin de pérenniser la fidélité de la clientèle
– Apporter les conseils de vente à la clientèle : service sur mesure avec un grand choix de produits d’excellent et de qualité
– Tout mettre en œuvre pour valoriser l’apprentissage, former nos futurs repreneurs
– Préparer la transmission ou la reprise de nos entreprises

– On parle de désamour des Français pour la charcuterie. Qu’en est-il vraiment ?

Le secteur subit les attaques contre la viande en général, et la tendance des consommateurs est variable.
La charcuterie est présente dans beaucoup de foyers et la consommation est stable.
La santé constitue des grands enjeux pour les années à venir ; les charcutiers se sont engagés à réduire le sel.
Cependant il faut aussi garantir la sécurité alimentaire. L’usage du sel est indispensable pour la conservation et pour contrer la toxine du botulisme.

 

– Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui veut devenir charcutier ? Y-a-t-il des postes à pourvoir ?

Le métier de charcutier est une profession qui demande de nombreuses compétences :
– Transformer la viande de porc en produits de salaisons crus ou cuits :
(Jambon, saucisses, saucissons, pâtés, jambonneaux, rillettes, etc.)
– manipuler des outils et machines techniques (couteaux, trancheuse, poussoir, etc.) ;
– effectuer du conditionnement
– participer à la vente des produits
– cuisiner un nombre important de plats pour la vente en magasin ou pour un grand nombre de personnes
– cuisiner pour des repas (affaires, collectivités, mariage, baptême, séminaire, etc.).

Le jeune doit pouvoir accepter les ordres et effectuer toutes les tâches, respecter l’hygiène alimentaire, la manutention, avoir une bonne dextérité manuelle, aimer le travail en équipe, être à l’aise en vente auprès d’une clientèle exigeante et pouvoir donner des conseils culinaire appropriés.

De nombreux postes sont à pourvoir, avec des perspectives d’évolution.

Un charcutier-traiteur peut devenir son propre patron en reprenant une activité commerciale déjà existante, ou en ouvrant une nouvelle charcuterie.